Je ne suis passé qu’une seule fois dans cette commune de Vendée mais un ami fier de sa ville avait envie de la promotionner et la voir décrite.
Blasonnement : “D'azur à la croix partie d'or et de sable.”
Saint-Hilaire-de-Riez est une station balnéaire d’une grande superficie de près de 49 km² (Le Havre : 47, Lyon : 48, Bordeaux : 49) située sur la Côte de Lumière (littoral du département de la Vendée) et habitée par 10734 Hilairois ou Saint-Hilairois en hiver et plus de 150000 en été. Elle est parcourue par plus de 500 rues, avenues, boulevards qui représentent plus de 500 kilomètres. Elle jouit également d’une plage de 13 km de côtes (la deuxième d’Europe) dont 85 % sableuse et 15 % rocheuse située entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Jean-de-Monts. La ville est recouverte d'une forêt domaniale de pins maritimes le long de la côte, la Forêt des Pays de Monts et, en grande partie du marais breton dans les terres, ainsi que de marais salants. La ville est également longée par un fleuve côtier de 62.2 km : la Vie.
- Histoire
L’origine du nom Saint-Hilaire-de-Riez vient des moines Saint Cyprien de Poitiers, qui s'installèrent les premiers sur l'île de Rié qui dépendait de la seigneurie de la Garnache. Plus tard, Marie de Beaucaire, Baronne de Rié, distribua quelques terres des marais de l'estuaire de la Vie pour en faire une paroisse.
En 1627, Louis XIII passa à Saint-Hilaire-de-Riez pour aller remporter sa victoire sur Soubise et les troupes Huguenot.
3 juin 1815 : Louis du Vergier, marquis de La Rochejaquelein, militaire Français et général vendéen né le 30 novembre 1777 à Saint-Aubin-de-Baubigné est tué lors de la guerre de Vendée à la bataille des Mathes à Saint-Hilaire-de-Riez où il avait débarqué le 16 mai et soulevé une partie des habitants du pays.
- Lieux touristiques
La Vendée est la deuxième région touristique estivale après la Côte d’Azur.
La corniche vendéenne :
Située entre Saint-Hilaire-de-Riez et Saint-Gilles-Croix-de-Vie la corniche vendéenne dévoile aux promeneurs ses trois kilomètres de côte rocheuse sauvage. Une merveilleuse occasion de flâner le long de l’océan tout en admirant les nombreux rochers, dont les Cinq Pineaux et le Trou au Diable.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié :
La chapelle Notre-Dame de Pitié du 17ème siècle dresse la façade orientale de son chevet plat vers la vaste étendue des marais salants. Cette chapelle a été élevée en 1610 par Marie de Beaucaire, baronne de Rié, pour le repos de l’âme de son mari Sébastien de Luxembourg mort en 1569. Marie de Beaucaire s’éteint à son tour en 1613. Jusqu’en 1790, les prieurs de Saint-Hilaire-de-Riez y célèbrent, tous les trente jours, une messe en l’honneur des défunts. De 1620 à 1720, la chapelle a servi de lieu de sépulture pour de nombreux enfants de familles hilairoises.
Partiellement détruite pendant la Révolution, la chapelle a subi quelques travaux de restauration, plus ou moins heureux, depuis le 19ème siècle. En 2007, la ville a décide d’entreprendre la réhabilitation de cet édifice religieux afin qu’il retrouve une seconde vie.
La dernière campagne de restauration a permis de découvrir d’anciens vestiges - fenêtres trilobées, contreforts d’angles...- qui indiquent que l’édifice était en fait de style gothique à l’origine. La chapelle daterait donc du 14ème ou 15ème siècle.
Église Saint-Hilaire :
Dédiée à Saint Hilaire, évêque de Poitiers ayant évangélisé la région au 4ème siècle, l’église primitive a été édifiée en 1025. Son emplacement était approximativement le même qu’aujourd’hui et elle était jouxtée par un prieuré. Les Guerres de religion ont malmené l’édifice durant le 16ème siècle. En 1609, on décide de construire un clocher – encore visible aujourd’hui - et quelques années plus tard une première restauration est entreprise. Entre 1650 et 1676, trois retables sont placés dans le chœur et les bras du transept.
De style baroque, ces retables présentent deux scènes du Nouveau Testament (Descente de croix, dans le chœur, La Cène, dans le bras sud du transept) et une représentation de marins naufragés implorant la Vierge et l’Enfant (La vierge des tempêtes, dans le bras nord du transept).
Au 19ème siècle, une deuxième vaste campagne de restauration est engagée - seuls le clocher et les retables, antérieurs, perdureront -. A l’époque, la référence absolue est le Moyen-Âge. Les méthodes de construction font donc appel au style roman et gothique (arc, voûtes, …), tout en conservant l’esprit monumental du 19ème siècle. Naissent ainsi des édifices néo-romans ou néo-gothiques.
L’église Saint Hilaire est un bel exemple du néo-gothique avec ses arcs brisés, ses voûtes à croisées d’ogives, la symétrie et la régularité de son appareil, On peut également y admirer de très beaux vitraux.
Marais salants de la Vie :
Le nord-ouest vendéen a connu depuis l’ère primaire des montées et reculs successifs du niveau de la mer. A l’époque gallo-romaine, des îles ont émergé (Iles de Rié, de la Marzelle, de Saint-Hilaire, ...). Elles s’étendaient de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à Soullans. Le golfe situé entre ces îles et Saint-Gilles-Croix-de-Vie a peu à peu été comblé par sédimentation. Des marais salés se sont ainsi formés. Dès le 7ème siècle, des moines bénédictins aménagent ces marais du bassin de la Vie en les creusant afin de les transformer en marais salants. Les marais salants sont donc d’anciens marais salés aménagés par l’homme dans le but de produire du sel par évaporation de l’eau de mer.
Les marais salants, façonnés par l'homme dès le 7ème siècle, témoignent de l'intense activité qui régnait il y a peu encore autour de la récolte de "l'or blanc". C'est l'une des nombreuses facettes de Saint-Hilaire-de-Riez, terre de traditions où l'on perpétue pour mieux les transmettre et les expliquer des gestes qui ont traversé les siècles.
Musée de la bourrine du bois Juquaud :
Construite en 1818, la bourrine est léguée à la famille Gandemer au début du siècle. Armandine Gandemer, sa dernière occupante, quitte les lieux en 1967. A sa mort, en 1970, la ville de Saint-Hilaire-de-Riez devient propriétaire du site et entame sa restauration dans les années 1980.
La bourrine du bois Juquaud est un ensemble authentique de constructions en terre, couvertes de roseaux, qui témoignent de la vie dans le marais au début du 20ème siècle.
Cette ancienne exploitation agricole se compose de la bourrine elle-même, lieu d'habitation restauré, et de nombreux bâtiments annexes (la grange, la laiterie, le poulailler, la remise, ...).
Ce travail a été réalisé grâce aux témoignages collectés par le Comité des usagers, en partenariat avec la Conservation des musées de Vendée. La ville a souhaité restituer l'authenticité du site en présentant fidèlement, à l'intérieur des bâtiments, le mobilier, les outils et les ustensiles du quotidien dans le marais.
Chapelle de Sion : construite en 1929.
Phare de la corniche :
- Économie
Les activités économiques de Saint-Hilaire-de-Riez tournent principalement autour des cultures maraîchères (tomates, salades, fraises, etc. en coopérative), du bois, des pâturages, des céréales, des bovins, de la volaille et de l’Industrie nautique. Les autres activités concernent la pêche à pied, en mer et rivière, la chasse, un village de vacances, des colonies de vacances, des campings, un centre de vacances naturiste (d’avril à octobre) et une maison pour tous.
Saint-Hilaire-de-Riez a su dès le début des congés payés accueillir les vacanciers. Le climat ainsi que sa capacité d'accueil en sont ses principaux atouts, il existe aussi de très nombreuses maisons secondaires.
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