mercredi 5 juillet 2017

Tourisme en Normandie : la ville et la tapisserie de Bayeux (14) (visite du 10 juin 2017)

Bayeux, habitée par environ 14.000 Bayeusains ou Bajocasses, est marquée par deux conquêtes : celle de 1066 de l’Angleterre par les Normands et celle des Alliés en 1944 sur les plages de Normandie qui fit de Bayeux la première ville de France libérée.

La Tapisserie de Bayeux

Adresse : La Tapisserie de Bayeux, 13 bis rue de Nesmond, 14400 Bayeux
Horaires : du 28/01 au 28/02 et du 01/11 au 31/12 : de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 ; du 01/03 au 31/10 : de 9h00 à 18h30 (19h00 de mai à août).
Tarifs 2017 : Plein tarif : 9,50 €, tarif réduit : 7,50 €, tarif scolaires / étudiants : 4 €, gratuit pour les - de 10 ans, audioguide inclus dans le tarif d'entrée
Site web :
http://www.bayeuxmuseum.com/la_tapisserie_de_bayeux.html

La tapisserie de Bayeux, dite à tord « de la reine Mathilde », qui est en fait une broderie, est un joyau de l'art roman qui bénéficie d'une présentation tout à fait exceptionnelle. La tapisserie est exposée sous vitrine dans un long corridor spécialement aménagée pour elle
II est probable qu'elle ait été commandée en Angleterre par Odon de Conteville, comte de Kent, évêque à Bayeux et demi-frère de Guillaume, à un atelier di brodeurs saxons pour orner la cathédrale. L'œuvre figure officiellement dans un inventaire du Trésor daté de 1476. C'est au XVIIIème siècle qu'elle a été faussement attribuée à la reine Mathilde. La broderie est exécutée en laines de couleur sur une bande de toile en lin mesurant 70 mètres de longueur sur 50 centimètres de hauteur. Cet ouvrage constitue le document le plus précis et le plus vivant que nous ait légué le Moyen Age sur les costumes, les navires, les armes, et, en général, les mœurs de l'époque.
La rivalité de Harold et de Guillaume, de la conquête à la victoire finale, est contée en 58 scènes aux détails piquants. Dans la 1ère partie, un arbre stylisé marque le début et la fin de chaque séquence ; dans la 2ème partie, les scènes se succèdent de manière continue. La bande est « surtitrée » de longues inscriptions latines orthographiées à la saxonne. Les bordures supérieure et inférieure sont brodées d'animaux fantastiques ou de motifs se rapportant aux scènes principales. Parmi les tableaux les plus typiques, on remarque l'embarquement et la traversée de Harold (4 à 6), l'audience de Guillaume (14), la traversée du Couesnon et le Mont-Saint-Michel (17), le serment de Harold (23), la mort et l'enterrement d'Edouard le Confesseur (26 à 28), l'apparition de la comète de Halley, présage de malheur pour Harold (32), la construction de la flotte (36), la traversée de la Manche et la marche vers Hastings (38 à 40), la cuisine et le repas (41 à 43), la bataille et la mort de Harold (51 à 58).
Les Anglais se reconnaissent à leurs moustaches et leurs cheveux longs, les Normands à leur nuque rasée, les clercs à leur tonsure.

Les photos étant interdites, bien que certains ne respectent pas ce règlement, je n’en ai pas prise et celles ci-dessous proviennent de sites web.

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Quelques scènes de la tapisserie de Bayeux (photos issues du web)

La cathédrale Notre-Dame

C'est un bel édifice de l'école gothique normande. Le chevet se développe harmonieusement. Des arcs-boutants étayent le chœur flanqué de deux clochetons. La tour centrale date du XVème siècle mais son couronnement, “le bonnet”, a été refait au XIXème. Le portail représente, au tympan, l'histoire de saint Thomas Becket, archevêque de Canterbury, assassiné dans sa cathédrale sur l'ordre de Henri II Plantagenêt.
La façade est pourvue de deux tours romanes. Les fenêtres hautes et les voûtes sont du XIIIème siècle mais les grandes arcades appartiennent au plus beau style du XIIème siècle. Leur décoration est un exemple typique de la sculpture romane normande.
Le tympan du portail  de gauche représente la Passion (suivre les scènes du registre inférieur au registre supérieur), celui de droite, le Jugement dernier (suivre du registre supérieur au registre inférieur).

2017.06.10-058 la cathédrale 2017.06.10-090 la cathédrale

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Dans le croisillon droit, deux peintures intéressantes : Vie de saint Nicolas et Crucifixion (XVème siècle). Le chœur, à trois étages, avec son déambulatoire et sa couronne de chapelles rayonnantes, est un magnifique exemple d'architecture gothique normande. Les stalles sont l'œuvre d'un artiste caennais de la fin du XVIème siècle. Le maître-autel, dont les six candélabres en bronze ciselé, le tabernacle et la croix ont été exécutés par Caffieri aîné, est une œuvre majestueuse du XVIIIème siècle. Aux voûtes du chœur, remarquer les peintures représentant les premiers évêques de Bayeux.

2017.06.10-061 peintures dans la cathédrale 2017.06.10-069 tableau dans la cathédrale 2017.06.10-063 portraits des évêques dans la cathédrale
peintures – peintures des premiers évêques

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vitraux - nef

2017.06.10-065 maître-autel la cathédrale 2017.06.10-064 stalles dans la cathédrale
maître-autel – stalles

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reliquaire de la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

La crypte du XIème siècle s'étend sous le chœur. Elle est divisée en trois petits vaisseaux, chacun comprenant six travées. Au-dessus des chapiteaux, remarquer des fresques du XVème siècle, représentant des anges musiciens. À gauche, dans un enfeu, statue gisante de chanoine (XVème siècle).

2017.06.10-066 la crypte de la cathédrale 2017.06.10-068 ange musicien dans la crypte de la cathédrale
la crypte – ange musicien

2017.06.10-067 gisant dans la crypte de la cathédrale
gisant

Le Vieux Bayeux

Les rues de Bayeux sont riches de demeures anciennes en pierre ou à pans de bois magnifiquement restaurées.
Sur le Quai de l’Aure, on a une belle vue sur la rivière, le moulin à eau, le pont à arches, l’ancienne halle aux poissons et les tours de la cathédrale.

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Au début de la rue Saint-Martin se trouve un hôtel du XVIIème siècle dit “maison du cadran” en raison du cadran solaire en haut de la façade.

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maison du cadran

A l’angle de la rue des Cuisiniers, se dresse belle maison à colombages à trois étages.et après le croisement avec la rue Franche on peut remarquer le Grand Hôtel d’Argouges du XVème siècle, orné de belles sculptures en bois.

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maison à colombages – Grand Hôtel d’Argouges

Dans la rue Franche se trouve l’hôtel de Rubercy, un manoir à tourelles des XVème et XVIème siècles, suivi de l’hôtel de la Crespellière de la première moitié du XVIIIème siècle.

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hôtel de Rubercy – hôtel de la Crespellière

Un charmant hôtel Louis XV ouvre la rue des Ursulines.

2017.06.10-078 hôtel Louis XV

Dans la rue Général-de-Dais se trouvent l’hôtel de Castilly du XVIIIème siècle de style Louis XV et l’hôtel de la Tour du Pin à la belle façade  de style Louis XVI.

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hôtel de Castilly – hôtel de la Tour du Pin

Dans la rue du Bienvenu, une maison de bois avec sujets religieux ou légendaires sculptés est appelée maison d’Adam et Eve et abrite le Conservatoire de la Dentelle de Bayeux.

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maison d’Adam et Ève

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